C’est un peu une île satellite de Tenerife, dont elle est proche. Six fois plus petite et 50 fois moins peuplée que sa grande voisine, elle est particulièrement escarpée. Avec un diamètre d’environ 20 km, les distances à parcourir entre les communes sont trompeuses tant les routes sont sinueuses : Playa Santiago et San Sebastian sont distantes de 10 km mais il faut rouler 26 km pour les relier, Playa Santiago et Valle Gran Rey sont distantes de 15 km mais il faut rouler 44 km pour les relier ! La ligne droite de l’île la plus longue est sans doute la piste de l’aéroport avec ses 1500 m !

San Sebastian, la capitale, se trouve à l’embouchure du barranco de la Villa. Petite ville colorée, c’est là qu’on arrive en ferry.
Le cœur de l’île est très vert, assez humide, avec même une petite rivière (c’est rare aux Canaries !). Il est bien protégé (avec notamment le parc national de Garajonay). Le Centro de Visitantes Juego de Bolas est particulièrement intéressant, tant pour comprendre la formation de l’archipel que la vie des habitants de l’île au cours des siècles.
Quelques très belles plages, pas très fréquentées au regard de celles que l’on peut rencontrer sur les autres îles de l’archipel. Ici, l’une de celle que l’on trouve à l’ouest de l’île, à Valle Gran Rey.   
Le mirador de Abrante est spectaculaire à plus d’un titre. La structure au sol transparent surplomble le vide, 600 m au-dessus de l’océan. Personne sujette au vertige s’abstenir ! Il est entouré d’un paysage étonnant : des collines de terre rouge ravinées…
A Hermigua, au nord de l’île, une piscine naturelle et une piscine d’eau de mer permettent de prendre un bain au milieu des structures abandonnées d’un ancien port. Paysage insolite pour une baignade relativement sûre (bien que non surveillée), assez bien protégée des vagues. Un excellent souvenir !